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Notre village, de 418 habitants, se situe au sud-est du département de la Creuse, dans la région Nouvelle-Aquitaine (anciennement le Limousin). Notre commune est riche de son patrimoine naturel, avec : |
Crocq doit son nom, d’après la légende, à un détachement d’Alamans, dont le chef Krokus avait installé son campement en l’an 256, sur le versant nord ;
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Au XXème siècle
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Actuellement :
Et pour les plus gourmands signalons que le gâteau Le Creusois a été redécouvert par un pâtissier crocquant, Robert Langlade, qui avec Robert Lacombe, Président des pâtissiers de la Creuse, en fit le gâteau emblématique de notre département. |
La révolte des Croquants (1592-1596) (Texte de René Garde) Cette révolte fut dite des « Croquants », parce que la ville de Crocq en devint le principal centre d'action (1592). D'Aubigné dit positivement qu'elle reçut ce nom, parce que la première bande qui prit les armes "était d'une paroisse nommée Croc, en Limousin". Tarde, un amaliste de Villefranche semble confirmer ces faits : "Ils se levèrent en la ville de la Vicomté de Turenne nommé Crocq. Les autres paysans survivent à la suite l'exemple de ceux de Crocq, d'où ils furent ainsi nommée "CROCQUANTS". A Crocq, dans ce pays de Franc-Alleu, l'habitude de ne rien payer avait fini par passer pour un droit. Ayant toujours relevé au cours des siècles de très puissantes familles : comtes et dauphins d'Auvergne, seigneur du Peschin, vicomtes de Turenne et plus tard marquis d'Effiat, la ville de Crocq et ses environs se sentaient dépositaires d'un droit particulier et s'imaginaient former une zone de libertés et d'intolérances fiscales. Voilà des éléments que l'on peut réunir pour expliquer comment la révolte aurait pu naître dans ce canton ou comment les attroupés paysans des autres provinces auraient pu tirer leur nom de ce bourg écarté. L'histoire ne mentionne que d'une façon très sommaire les révoltes des croquants, et cependant, elles ont eu un impact certain sur leur époque et ont inquiété d'une manière durable le pouvoir en place. Le premier mouvement insurrectionnel se produisit en 1548, lorsque les communes de Gruyenne se mobilisèrent contre l'impôt sur le sel (gabelle). Cette révolte embrasa plusieurs provinces. Le deuxième mouvement de révolte éclata dans les années 1592-1593-1594. Il donna lieu à de nombreux soulèvements provinciaux. Les paysans s'enrôlaient massivement dans les assemblées et les prises d'armes. Leur nombre atteignait parfois des milliers d'individus en provenance de quelques centaines de paroisses situées à 20-30 km à la ronde. La répétition presque quotidienne des émeutes avait créé un nouveau climat dans les milieux paysans. Une agressivité permanente s'était installée, remplaçant l'attitude passive et résignée qui étaient de règles autrefois. La benignité de certaines émeutes incitait les autorités à fermer les yeux , mais lorsqu'il s'agissait d'opérations de grande envergure, la répression entrait en jeu et les représentants du Roi étaient appelés à sévir. 1596 : d'autres soulèvements s'étant produits, les révoltés furent défaits par les gouverneurs du Limousin et de la Marche. Le maréchal Matignon acheva ensuite de les disperser, utilisant pour cela autant l'adresse que la force car ils étaient plus de 40 000. Ces défaites répétées ramenèrent les croquants à la raison et permirent au pouvoir royal de s'imposer, en même temps, que revenait la paix civile. C'est ainsi que le règne d'Henri IV ne connut plus d'agitations de ce genre. |